Tout le monde a déjà entendu parler de logiciels malveillants, et en général, les gens ne s’en préoccupent pas outre mesure, tant qu’ils n’en sont pas victimes. Aussi appelées « malwares » (anglais) ou « maliciels », les logiciels malveillants sont légion aujourd’hui. Ces logiciels ont pour but d’exécuter des opérations qui nuisent au système informatique d’un tiers, peut-être une entreprise ou un particulier. Mais avant que tout cela puisse se mettre en place, il faut que l’ordinateur ou le compte de messagerie de la cible soit piraté.

Mode de propagation

Les logiciels malveillants peuvent pénétrer un système via des données nuisibles placées sur un site Web ou envoyées par courriel. Lorsque la propagation se fait via des courriels, voici comment ça se déroule : des courriels contiennent une invitation à cliquer sur un lien ou à ouvrir une pièce jointe. Or, c’est un logiciel malveillant qui, une fois ouvert, s’installe de suite sur l’ordinateur. Quelqu’un peut aussi installer, sans le savoir, un logiciel malveillant en visitant certains sites Web. Il est alors question d’attaque par téléchargement à la dérobée. L’infection se fait à partir d’un site Web qui a été piraté dans l’objectif de propager des logiciels malveillants. Les sites piratés peuvent être des sites très fréquentés et très sérieux.

Les formes des logiciels malveillants

Les logiciels malveillants comportent des programmes nuisibles tels que des chevaux de Troie, des vers et des virus. Les chevaux de Troie prennent la forme d’un fichier ou d’une application qui semble utile mais à l’arrière-plan, ils exécutent des opérations nuisibles, du type prise de contrôle lors des sessions, cryptage des données personnelles, blocage de l’ordinateur. Les vers et les virus, eux, causent des altérations sur les systèmes. Ce peut être un léger dérangement ou une perte de données ou encore des dommages matériels irréversibles sur le disque dur par exemple. Mais quelle que soit leur forme, ces logiciels malveillants sont nocifs.